Comme les p’tits copains, les Vert et Blanc n’ont rien pu faire contre l’équipe 100%

48,6 % à deux points et 36,7% à trois points : on ne peut même pas écrire que c’est l’adresse qui a fait la différence lors de cette défaite des Stellistes dans l’antre du super cador de la division (11 matchs, 11 victoires) Non, c’est du côté de la colonne rebonds qu’il faut jeter un œil pour illico comprendre comment l’ASVEL du sieur Mitrovic a construit sa victoire sans jamais douter : 22 rebonds offensifs, dont 8 pour le seul Ismaël Bako. Et pour le coup, il n’y a rien là que de la bonne logique dans la mesure où les Villeurbannais savent répondre aux luttes stratosphériques de l’Euroligue. Même si on attend toujours mieux de ses favoris, même si on espérait voir un basket plus collectif (12 petites passes décisives), il faut simplement admettre que l’ESSM ne joue pas dans la même cour. Cette défaite aura au moins eu le mérite de remettre en confiance le Tank (Frank Hassell), souvent bien servi par le Ben (Benoît Mangin, 9 passes décisives). Mais à part cela, l’ASVEL a déroulé. Les gars n’ont pourtant pas abdiqué et sont même revenus à -3. Mais à chaque fois, Kahudi, Lomazs, Taylor ou Jackson en remettaient une couche assassine derrière l’arc. Mitrovic a ainsi pu faire tourner son petit monde avant une grosse série.
Pour l’ESSM, le « vrai » championnat reprend vendredi avec la venue d’un autre mal classé surprise : Le Mans, 3 victoires, 8 défaites, qui joue mardi soir contre Boulogne-Levallois. Au contraire d’Orléans, les Vert et Blanc, avec leurs moyens, ont fait honneur aux couleurs du club à l’ASVEL. Vendredi, il faudra un super Chaudron pour les propulser vers une quatrième victoire synonyme de lutte au couteau avec les concurrents du bas de classement.
Philippe Cadart
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