Cinq jours après un match épique face au leader Lyon/Villeurbanne, l’ESSM va entamer une mini-série de deux déplacements franciliens ce vendredi du côté de Levallois (20h30). Compliqué mais pas impossible.
Concrétiser les progrès aperçus face à l'ASVEL
Certes, d’un point de vue comptable, le dernier match en date n’a rien apporté au Portel. Mais clairement, l’ESSM a affiché face à l’ASVEL un niveau de jeu assez éloigné de sa quinzième place actuelle. Si l’ambition de cette saison n’est évidemment pas de rivaliser avec de telles écuries au classement, revenir non loin de la huitième place au plus vite serait très intéressant pour la suite.
Côté terrain, si, comme le disait coach Eric Girard après Lyon/Villeurbanne, le retour au top de Crockett se fera petit à petit, Curry, lui, semble retrouver de bonnes sensations. En parallèle, les Vert et Blanc peuvent toujours compter sur leur capitaine emblématique, Benoît Mangin, encore très précieux dimanche dernier. Seule fausse note, la blessure de Jean-Victor Traoré qui va forcément handicaper le groupe. Qu’à cela ne tienne, il y a un peu moins de deux ans jour pour jour, l’ESSM allait gagner à Levallois (47/62). On remet ça ?
Levallois veut retrouver les Playoffs
Dixième la saison dernière, juste devant Le Portel, Levallois a perdu deux joueurs majeurs cet été, à savoir l’illustre Boris Diaw et son arrière slovène Klemen Prepelic (Real Madrid). Néanmoins, après douze journées, les Franciliens présentent un bilan positif de 7 victoires et 5 défaites, ce qui leur permet d’occuper une intéressante septième place, à la hauteur du cinquième Pau-lacq-Orthez.
Cette saison, Chalon, Nanterre et Fos sont déjà allés s’imposer au Palais des Sports Marcel-Cerdan. Levallois reste d’ailleurs sur deux défaites de rang puisqu’après s’être fait surprendre par le promu, il vient de s’incliner de peu à Dijon (79/75). Côté effectif, alors que le secteur intérieur portelois est pour l’heure affaibli, nos protégés devront se méfier de Mouphtaou Yarou , l’ex-pivot d’Antibes, qui tourne à plus de 15 points et 7 rebonds en moyenne par match, comme de Julian Wright et son allure à la Jakim Donaldson, près de 14 points et plus de 8 rebonds par rencontre, rien que ça.
A. C.