“Ne serait-ce que 15 minutes”. Ah ça oui, à l’unisson, Eric Girard et Jacky Périgois regrettaient amèrement que leur géant d’acier aux mimines de velours n’ait pas pu jouer un peu à Dijon. C’est notamment vrai dans le money time quand il aurait pu s’agir d’user et d’abuser de son petit sky hook (bras roulé) aussi soyeux que dévastateur. Mais comme on le sait, The Tank n’a pas pu amener son écot et tout le petit monde portelois peste encore contre cette victoire en or massif qui a filé. Jacky Périgois ajoutait même :” Quand je vois comment il s’est entraîné ce soir (lundi) avec son masque, j’ai encore plus les boules.”
Pour autant -et tout le monde a abondé en ce sens- la défaite des Vert et Blanc est forcément encourageante. On a aimé l’engagement, l’aide au copain, l’abnégation, le beau partage de la balle. Il a juste manqué un peu de gaz en toute fin de match, ce qui a généré des mauvais choix hélas rédhibitoires.
Bon, Dijon, c’est fait. Place à Beaublanc. Place au CSP. Dimanche, à Villeurbanne, dans ce que l’appellera un drôle de match, le CSP, dominé dans l’ensemble, a montré qu’il avait de la moelle en empêchant la monstrueuse armada de Mitrovic de lui mettre une raclée. Si Invernizzi, l’artilleur patenté ou encore Varanauskas ou Sanford ont été peu en vue, Diagne et surtout ce diable de Conklin ont montré de belles choses en l’absence de Boutsièle.
Il faudra donc une ESSM de la trempe de Dijon pour faire sensation comme il y a deux ans à Beaublanc, ce temple du basket qui sait soutenir ou flinguer les siens.
Un fameux défi qui sera donc relevé avec la présence d’un Frank Hassell très bon lors des premières séances de la semaine. Il lui manque forcément un peu de rythme. Mais tout le monde connaît le gaillard. Frank, the Tank, c’est un warrior. Et c’est de dix warriors dont aura besoin l’ESSM pour frapper un grand coup en terre limougeaude.