Il a manqué beaucoup trop de choses aux Stellistes pour faire douter la belle mécanique burgienne

Avec Benoît (Mangin) et Jonathan (Tabu), la marche aurait été haute. Sans eux, ça devenait encore bien plus compliqué d’ébranler une vraie équipe qui baigne en pleine confiance après son départ plus que réussi.
Il a donc manqué de tout, même si on ne peut pas écrire que certains ne se dépouillent pas. On a vécu une soirée de basket d’à-coups, pas un basket assez de vrai partage. Et une fois de plus, derrière l’arc, le pourcentage est insuffisant : 3/16 dont 1/7 pour le seul d’Angelo (Harrison), qui n’a pas la fibre d’un meneur-partageur de ballon. On avait écrit qu’il faudrait toute l’équipe au taquet pour faire douter la JL. Mais comment le faire avec un Tank (Frank Hassell) totalement à hors du coup et un Antonio (Ballard) à zéro point ? Comment le faire avec autant de fautes basiques de technique pure ? La Jeep Elite ne cesse de monter son niveau. Alors, forcément, ce qui passait il y a trois ans, ça fait désordre cette saison.
Au fil des défaites, le mur de la belle énergie passée s’est vraiment lézardé. Le Chaudron s’inquiète. Doute. Avec raison.
Il faudrait vite récupérer les blessés et miser sur deux renforts pour retrouver le vrai esprit stelliste, fait de niaque et de dépassement de soi-même. Là, le compte n’y est pas.
ESSM – BOURG : 74-90 (16-18, 25-30, 14-17, 19-25)

ESSM : 27 tirs/59 dont 3/16 à 3 points; 17LF/25; 36 rebonds; 17 balles perdues; 18 passes décisives; 77 d’éval
Magrit, Raffa 9, Krubally 18, Harrison 19, Ballard, Hassel 10, Eliezer-Vanerot 8, Smallwood 2, Drouault 8.
BOURG : 35 tirs/68 dont 11/35 à 3 points; 9LF/11; 35 rebonds; 13 balles perdues; 22 passes décisives, 110 d’éval.
Jonhson 15, NBenitez 2, Courby 8, Wright 6, Randriamananajara 1, Pelos 13, Peacock 9, Wilson 9, Carmichael 15, Andjusic 12.
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