Si les Portelois sont toujours scotchés à la dernière place de la Jeep Elite, les Manceaux, eux, ont particulièrement bien redressé la barre depuis leur victoire au Chaudron, le 6 décembre (76-85). C’était la première d’Elric Delord, l’adjoint de Dounia Issa, remercié juste avant le déplacement au Portel. C’était l’état d’urgence dans la cité mancelle et le président Le Bouille avait appuyé sur le bouton rouge.
Après sa victoire au Portel, Le Mans avait enchaîné avec un succès de prestige contre Monaco (81-75), puis une autre victoire hors de ses bases à Orléans (91-99). Le Mans est actuellement accroché à la 8e place, ex aequo avec Limoges, pour un bilan de 10 victoires et 11 défaites. Des perfs en rapport avec un joli potentiel et un banc étoffé. Le Mans, c’est quand même : Eito, Bigote, Emegano, Green, Batista, Tarpey, Alingue, Taylor ou encore Stephens. Pas rien, non ?
Que vont faire nos gaillards vert et blanc ? Ils auront forcément mieux assimilé les méthodes et la philosophie globale de Christian Monschau. Seront-ils se transcender en équipe ? Une chose est sûre, ils ont montré contre Cholet qu’ils ne lâchaient pas, eux qui étaient encore à 64-64 dans le dernier quart. Un exploit ferait forcément un bien fou. Surtout avant de défier le BCM lundi au Chaudron.
PHILIPPE CADART