Abonnée depuis 5 ans, Anne, 39 ans, symbole de la féminisation et de l’aspect famille du Chaudron

L’avez-vous remarqué : depuis l’accession de l’ESSM dans l’élite du basket français, la gent féminine a singulièrement garni les rangs du Chaudron. Chaque vendredi soir, ces dames, ados ou moins ados, viennent en famille ou entre copines pour supporter (et admirer aussi, n’est-ce pas mesdames ?) les dieux du Chaudron.

Elles ne sont pas forcément basketteuses, ne connaissent pas non plus toutes les règles du basket, mais pour sûr, elles kiffent le Chaudron. Pour son spectacle, l’ambiance, les émotions incomparables qu’il procure. Le Chaudron, c’est vraiment « the place to be » dans le Boulonnais depuis quelques années, même si le spectacle des deux dernières saisons n’a pas été aussi intense qu’auparavant.

C’est bien le cas d’Anne, 39 ans, une Outreloise qui avoue volontiers ne pas être sportive, mais qui s’est piquée au jeu du basket en suivant son compagnon : « Je suis donc abonnée depuis cinq ans et je viens au Chaudron pour suivre mon compagnon qui est supporter de l’ESSM depuis de nombreuses années. Il était footballeur, mais il s’est lui aussi passionné pour l’ESSM. Il va au Chaudron avec ses frères. C’est donc l’occasion d’aller ensemble au basket, de passer un moment en famille. J’aime l’ambiance, même s’il y en avait plus avant, et le sport. Je ne suis pas la mieux placée pour parler basket pur, mais j’aime le spectacle, comme par exemple le match de carnaval. On se prend au jeu au fil du temps et on vient à supporter une équipe qu’on ne connaissait pas avant. On a maintenant la fibre-basket. »

Philippe Cadart

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