Une nouvelle saison c’est comme la lecture d’un livre : on peut illico accrocher et ne plus refermer le livre avant d’avoir terminé la dernière page ou avoir du mal à s’y plonger mais une fois l’histoire installée, lire le bouquin d’une seule traite. Les premières pages que sont cette pré-saison ont en effet beaucoup de mal à installer l’intrigue et l’histoire : du mal à bien identifier les personnages et à envisager un happy-end. Et dans ce long roman qu’est une saison de basket, l’un des préambules que fut le match de pré-saison à Cholet n’est pas là pour nous apporter de la lisibilité et pourtant…
En effet, difficile, voire même impossible de jauger la valeur de notre équipe simplement à la lecture de 3 matchs, en particulier dans un temps de préparation réel qui s’est considérablement dilaté sous l’effet d’un contexte sanitaire qui ne nous a pas épargnés (… et qui n’en épargnera pas d’autres dans les semaines et les mois à venir). Le -40 subi à Cholet ne constitue pas un effet loupe révélant des lacunes définitives mais il agit plutôt comme un miroir déformant. Face à une équipe au complet, qui jouait son 8ème match de préparation et qui avait besoin de se rassurer face à son public après une défaite de 30 points à Limoges, nos verts et blancs commençaient ou plutôt recommençaient leur préparation : plusieurs joueurs qui, après avoir été isolés cause Covid, refoulaient le parquet sans de réels entraînements préalables, Michael (Umeh) obligé de respecter le délai sanitaire et donc absent de la feuille de match et Mikyle (McIntosh) de retour mais trop court pour participer à cette confrontation. Enfin Wesley Gordon également out, cause douleur à un genou (pigiste médical recherché). A quoi sert alors de jouer un match dans un tel contexte ? … au regard des problématiques rencontrées lors de la préparation, la réponse semble évidente : nos joueurs ont besoin de retrouver du rythme, d’installer des automatismes et de la fluidité.
L’infirmerie se désemplit enfin et malgré la situation de Wesley Gordon considérons sur ce plan que « le pire du pire », pour reprendre l’expression du coach, est derrière nous. Nos verts et blancs ont besoin de sérénité et de confiance. Cela va passer par du temps de jeu … et des victoires : à ce titre, le match de Coupe de France face à Chartres mardi prochain et notre première à domicile face au CCRB, même s’ils tombent trop tôt constituent l’opportunité d’installer de la positivité et de faire de cette nouvelle saison un roman palpitant.
Avec et derrière nos verts et blancs ! Captain Achab