Boris de retour au Rhénus avec une équipe amoindrie

Cela fait maintenant quelques saisons que Strasbourg a rétrogradé dans la hiérarchie du basket français. Même avec un budget (très) important (7,6M€) et une masse salariale presque du double de celle de l’ESSM, le club ne peut pas faire n’importe quoi dans cette période ô combien complexe. Le président Martial Bellon l’avait du reste rappelé dans une récente interview parue dans le journal L’Equipe. C’est que le budget est une chose, les charges fixes, une autre.  

Bon, on n’ira quand même pas jusqu’à s’apitoyer sur le sort de cette SIG que les Stellistes vont défier cet après-midi avec un effectif limité à sept pros puisque « Wojcie » et Charles Noé sont blessés. Ce sera l’occasion pour Boris Dallo de retrouver ses anciens équipiers. A quoi peuvent prétendre nos Stellistes ? S’ils sont dans le droit fil des deux derniers matchs en termes d’envie, de volonté de tout donner, de se dépouiller pour le copain, ça peut déstabiliser une équipe qui a certes battu Boulazac 100-84, mais sans vraiment convaincre. En défense, ça manque d’intensité, d’osmose malgré six matchs disputés (3V – 3D).

Aux Stellistes de leur « faire mal », d’aller au mastic dans la peinture pour engranger sur la ligne. A cet égard, le gros match de Mikyle, plus affûté et qui a donc retrouvé un « reverse » plus tonique et dévastateur, peut déstabiliser les Alsaciens qui n’ont pas un banc de « ouf ». Après, tout dépend aussi de l’arbitrage. Avec sept pros, il ne faut pas que ça siffle trop à la maison.

En tout cas, ces deux victoires de rang (trois avec la Coupe) ont vraiment reboosté le moral des troupes et des fans.     

STRASBOURG – ESSM, ce samedi à 17 heures. À suivre en direct sur lequipe.fr.

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