Le carnet de bord du Captain : La technique du “clair obscur”

En peinture, comme en photographie, la technique du clair-obscur permet, par un effet de contrastes entre les zones d’ombre et de lumière de mettre en valeur une représentation. Et question de contraste, on a été servi mercredi soir au Chaudron face à Champagne Basket avec cette alternance de clair voire de lumineux lors des deux premiers quarts (46/26) et d’obscur sur les deux suivants (32/50).

Les plus anxieux et ceux qui aiment broyer du noir pourraient parler de “victoire inquiétante”, mais considérons plutôt ces zones d’ombre comme le fond support permettant  de mettre en relief les aspects les plus essentiels, les plus lumineux de cette victoire et du jeu de l’équipe :

– Deux money time gagnés à la suite et en symbole sur une action défensive.
– 9 joueurs sur 10 qui ont rempli la feuille de points.
– Une adresse retrouvée à l’image de l’adresse à 3 points sur les deux premiers quart et qui s’améliore au niveau des lancer-francs (74%).
– Un nouvel MVP, Mikyle McIntosh qui, malgré ses 27 pts, met en avant l’action la plus essentielle du match : son stop sur Adams à 1,5s de la fin.
– A chaque confrontation, c’est un nouveau joueur qui porte l’équipe.
– Mehdy Ngouama qui confirme et dont la vitesse et le culot apportent un réel plus à l’équipe.
– Notre Big Ben qui sort la tête de l’eau (10 passes décisives).

On ne va pas taire et cacher les zones d’ombre de ce match : 50 points de pris en seconde mi-temps pour 32 petits points de marqués… et passer d’un +23 à -1 en 14 mn (de la 6ème mn du 3ème quart à 28 secondes de la fin du match) est anormal et insensé… Faisons confiance au coach et à l’équipe pour faire de ce fait de match un évènement exceptionnel. De toute façon, des côtés obscurs de la force qui ne doivent pas faire oublier tous ces traits de lumière qui caractérisent l’équipe et les progrès qu’elle fournit.

… 2 victoires en 4 matchs, qui plus est sur des concurrents directs dans la course au maintien… et on exprime pourtant nos regrets voire nos inquiétudes. Sans même évoquer le retour des blessés (pour l’instant notre infirmerie se remplit encore avec la blessure de Charles-Noé Abouo), cela démontre que le delta que caractérisent les marges de progression réelles dont elle dispose, n’empêche pas l’équipe de gagner les matchs clefs malgré tout.

Ces traits de lumière que sont cette victoire et le jeu fournit durant les deux premiers quart constituent avec le match à Boulazac une belle éclaircie qui illuminent enfin notre début de saison ! Donc, profitons du moment présent et soyons rassuré : notre équipe bosse, progresse et construit sa propre dynamique !

Captain Achab

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