Charles-Noé Abouo a su semer pour récolter

Il était venu pour entretenir sa condition et permettre au staff de compter sur un élément performant pour les séances d’entraînement. Il a finalement été enrôlé en qualité de pigiste médical de Michael Umeh, puis signé pour deux saisons. Bon joueur de Pro B, complet, passé par Denain, Fos, Blois, Charles-Noé attend avec impatience le retour officiel sur les parquets pour montrer qu’il peut être bien plus qu’un joueur de complément. Il l’a du reste déjà fait en compilant 20 minutes de jeu, 9,8 points, 3,5 rebonds et 12,5 d’éval par match (4 matchs) en Jeep.   

Noé, comment as-tu géré cette absence relativement longue due à une blessure aux ischios ?

Grâce au staff médical, ça s’est bien passé. Avec Geoffray, le kiné, Pierre et Loïc, les préparateurs physiques, on a bien bossé.

Ta déchirure était-elle profonde ?

Non, pas vraiment. Au début, la douleur était tout de même assez forte, mais avec le travail du staff médical, la douleur a diminué. Il a fallu du temps parce que c’est une zone assez compliquée à soigner ; Il faut quand même du temps pour que ça s’améliore.

As-tu souvent été blessé au cours de ta carrière ?

J’ai eu des blessures bien sûr, mais rien de très grave.

Comment te sens-tu dans la maison porteloise ?

Ecoute, je me sens vraiment bien ici. Avec le groupe, le staff. J’aime bien les valeurs  qui sont véhiculées ici. On bosse de manière rigoureuse, mais dans un bon esprit. J’aime les personnalités de ce groupe. Elles portent les valeurs que j’aime.

T’attendais-tu à être signé ici ?

Honnêtement, je n’étais pas dans ce plan-là. Je faisais mon boulot et je raisonnais au jour le jour. J’étais reconnaissant que le staff et le club me permettent de m’entretenir dans des bonnes conditions. J’ai aidé autant que je pouvais en faisant le boulot pendant les séances. Je sentais que le contact passait bien, que le staff semblait plutôt satisfait de mon investissement, mais très honnêtement, je ne m’attendais pas du tout à être signé deux ans, ça non. Dans la foulée, j’ai ce qu’il fallait pour que le staff se dise qu’il avait pris une bonne décision. En fait, j’ai signé pour deux ans, mais je dois faire le maximum chaque jour pour prouver que je mérite leur confiance.

Deux ans, c’est bien pour être serein. As-tu une famille à nourrir ?

Non, je ne suis pas marié, je n’ai pas d’enfant.

Quels sont les grands moments de ta carrière ?

Il y en a beaucoup  hein (rires). Bon, en cherchant bien, je dirais le tournoi de March Madness, les deux Coupes du Monde avec la Côté d’Ivoire, la montée en Pro B et cette année, la découverte de la Jeep Elite.

Un championnat pas facile, physique…

Oui, c’est vrai, c’est pas facile, mais c’est surtout enrichissant. Question physique, j’aime tout donner en défense. En fait, tu sais, moi j’aime juste jouer… J’aime beaucoup le basket. C’est un sport où tu peux faire plein de choses. Tout va très, très vite. C’est un sport hyper dynamique.

A quel âge as-tu commencé le basket ?

J’ai commencé vers l’âge de dix ans. Un peu par hasard car je n’ai personne dans ma famille qui joue.

Entretien : Philippe Cadart

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