Comme beaucoup de fans, transis devant leur poste de télé, Vincent Coppin, fidèle des fidèles de la bannière stelliste, qui vit les matchs à 200% dans la tribune Musicos, aimerait bien voir les Vert et Blanc être plus réguliers. Mais le trésorier des mêmes Musicos a le recul nécessaire pour analyser et expliquer cette situation.
Vincent, comment vis-tu cette saison ?
Disons que c’est un peu compliqué car tu enchaînes des victoires à l’arrache et des grosses défaites, mais c’est tout simplement la différence entre le haut niveau et le très haut niveau. C’est d’autant plus compliqué à vivre qu’on est totalement impuissants alors qu’au Chaudron, on les booste, les pousse quand ça va moins bien. Si on pouvait, on mettrait un ou deux billets de 20.000€ sur des joueurs confirmés, mais au Portel, tu ne peux pas faire ça. Donc, il nous faut accepter que l’équipe alterne le bon et le moins bon”.
Dirais-tu que les deux premières saisons ont faussé le jugement et rendent les fans plus exigeants ?
Tout à fait. On a fait des super coups avec Frank Hassel, Darrin Dorsey, Trae Golden. Après on avait des gars qui se battaient comme des chiens autour et avec Mo Hachad, on possédait un super couteau suisse. Mais ça ne marche tous les ans. Cette saison, c’est autre chose mais ces huit victoires dépassent nos espérances. Je trouve que les gens sont quand même sévères. Demain, si on donne un gros budget à Eric Girard, il fera bien mieux.
Et Boulazac ?
Le match piège par excellence. Il faudra être super vigilants. Si on prend celle-là, on sera sur le bon chemin du maintien. Là est l’essentiel.
Philippe Cadart