L’hommage de coach Éric à Claude Marquis,  l’un de ses plus fidèles guerriers

La carrière d’un coach est émaillée de belles et moins belles rencontres. Celle d’Eric avec Claude Marquis, celui que le monde du basket surnommait le Roc guyanais, a été riche, très riche. Aussi bien sur le plan basket qu’humain. Parce que le solide pivot international, décédé brutalement avant-hier d’une crise cardiaque à l’âge de 44 ans, partageait les valeurs prônées par notre coach depuis des lustes : travail, sérieux, abnégation, partage, mais aussi amitié, complicité. Un regard suffisait entre eux…

Voici l’hommage, rédigé sous le sceau de l’émotion, que coach Eric a fait au retour du périple belge :

« Claude, toi qui ne lâchais jamais rien sur un terrain, tu nous quittes en pleine force de l’âge … Que de souvenirs à tes côtés, ton admirable carrière conclue en faisant monter l’ESSM au plus haut niveau.

Merci Claude, pour ton oeuvre, ta gentillesse, ton écoute. Sache que je te serais éternellement reconnaissant et fier d’avoir été à tes côtés… »

Et d’ajouter : « Je souhaite à sa maman, son amie, ainsi qu’à ses deux enfants, le courage d’affronter ce drame et présente mes condoléances les plus sincères.  »

Une longue histoire entre Éric et Claude

Eric  a côtoyé Claude au centre de formation de Cholet en 1995 à l’heure où le colosse arrivait de sa Guyane natale, avec, comme seul bagage, son physique incroyable et sa détermination ! Puis, à force d’un travail acharné, il a commencé à participer aux séances des pros…Sa carrière est lancée…

Eric le fera venir à Strasbourg en 2006-2007 où Claude ne restera qu’unr saison, au plus grand regret du coach.

Pour le retrouver lors de sa dernière saison professionnelle au Portel en Pro B où Calude aidera le club à réaliser une saison exceptionnell, avec la montée inespérée en Pro A en 2015-2016. Il ne jouait pas forcément énormément, mais c’était l’homme des missions, notamment en play-off contre Evreux, où il avait concassé le redoutable pivot ébroïcien, Joe Burton.