Il y a parfois des soirs où l’on part assister à un énième match de basket sans en avoir beaucoup envie. Une équipe en face qu’on ne connaît pas, un mardi soir où l’Euroligue annonce un très alléchant Paris – Pana.
On peut donc partir sur une jambe et revenir en dansant sur les deux. Parce qu’on a, nous aussi, malgré les ans et tous les maux qui vont avec, envie de faire l’extra-passe, de piquer un ballon à la manière de Gaëtan (Meyniel), d’aller dunker comme Digué (Diawara) ou d’attaquer le cercle comme Ivan (Février) le Terrible en début de match.
C’est bel et bien ce qui s’est produit mardi soir au Chaudron, à la sortie d’un match que l’on a vraiment bien aimé. Face à une équipe hongroise bien bouillante derrière l’arc et pas facile à décrocher, nos petits Vert et Blanc ont été généreux, collectifs et inspirés dans le rush final, avec un cinq plutôt expérimental qui a su saisir la chance donnée par coach Éric.
Six joueurs à dix points et plus, ce n’est pas tous les soirs. Et même si l’Alba Fehérvár n’est pas un grand d’Europe, ses pistoleros, et notamment ce diable de Nichols, ont salement ferraillé avant la pause. Moralité, ce match est porteur d’espoir, notamment pour ceux qui ont besoin d’engranger de la confiance et qui doivent passer le difficile palier qui transforme un joueur de banc prometteur en un joueur d’Élite confirmé.
Cela n’augure en rien d’un match similaire contre les Gravelinois, parce que la vérité d’un soir n’est jamais celle d’un autre soir, mais cela peut faire beaucoup de bien aux têtes. Et tout sportif sait que la tête commande tout le système.