Après deux semaines sans compétition officielle, Le Portel retrouve le quotidien de la Jeep Elite ce vendredi soir avec la réception de Boulazac (20h00). Dans son Chaudron, l’ESSM doit gagner pour faire un pas de plus vers le maintien.
Jamais deux sans trois au Chaudron ?
Le match Carnaval était attendu à plus d’un titre, l’ESSM n’a pas tremblé pour battre le dauphin de Jeep Elite, Pau-Lacq-Orthez (75/69). Grâce à ce précieux succès, Le Portel est sorti de la zone de relégation peu de temps après l’avoir intégrée. Le week-end dernier, les Vert et Blanc ont littéralement corrigé le BCM Gravelines en match amical. Si le résultat est anecdotique, la dynamique, elle, est positive.
Ce vendredi, pour battre Boulazac, il faudra d’abord effacer des mémoires la déroute du match aller (82/57, 1ère journée). Le pigiste médical, DeVaughn Akoon-Purcell, très en vue face au BCM, est-il le chaînon manquant des Portelois ? Si le calendrier qui se profile n’a rien de réjouissant (Dijon, Nanterre, Monaco), l’ESSM, dans son Chaudron, aura une vraie carte à jouer ce vendredi.
Boulazac revient de loin
Relégué sportivement au printemps dernier, Boulazac n’avait validé son repêchage en Jeep Elite que suite à l’interdiction d’accession de Blois. Malgré un été compliqué et perturbé, avec le départ de son sniper Karvel Anderson pour Gravelines notamment, l’écurie basée en Dordogne aurait pu galérer. Il n’en est rien. Dans le sillage d’un Kenny Chery à 16.3 points, 4 passes décisives et 16.5 d’évaluation par match et d’un Travis Leslie à plus de 6 rebonds par rencontre, le BBD émarge à une petite victoire des Playoffs.
Cette saison, Boulazac s’est déjà imposé à Gravelines, Antibes, Cholet et Levallois, rien que ça. Les hommes de Thomas Andrieux viennent de passer un cinglant 81/52 à Fos (+36 après 30 minutes) et le week-end dernier, dans le derby aquitain, ils ont poussé Pau-Lacq-Orthez dans ses derniers retranchements, chez lui, en menant une bonne partie de la rencontre avant de craquer sur le fil (97/95). Autant dire qu’il faudra un Portel des grands soirs pour venir à bout de cette équipe-là.
A. C.