À un tiers du championnat, petit point avec notre Président Yann Rivoal

Du déplacement à Villeurbanne avec ses ouailles, le président de l’ESSM fait le point avant la venue du Mans, une équipe qui a pris un mauvais départ et qui vient de remercier Dounia Issa, son coach et ancien joueur.

Yann, comment analyses-tu la situation après un petit tiers de championnat ?

« Avec les trois descentes, c’est forcément une saison très compliquée. On peut dire qu’au fil des matchs, le fossé se creuse entre les plus besogneux et les meilleurs. Voir Nanterre, Pau, Chalons ou encore Le Mans se débattre en bas de classement montre que la Jeep Elite est très compliquée, elle l’est forcément pour nous qui faisons avec nos moyens. Lors de notre première saison dans l’élite, tous ces clubs étaient en play-off. Ce n’est pas anodin. C’est donc la preuve que tout peut arriver. »

Qu’as-tu pensé de la défaite à l’AVEL ?

« L’ASVEL est une équipe hyper talentueuse. Les gars, contrairement au match contre Orléans, n’ont jamais lâché. A la pause, on est à -10 et on s’accroche par la suite avec nos moyens. Il est évident que ce n’est pas contre une équipe qui épate en Euroligue qu’on peut faire un coup. Ils tournent à douze joueurs et chacun d’eux est intrinsèquement plus fort que les nôtres. Ce n’est pas moi qui le dis, mais un agent avec qui j’ai discuté longuement. Non, notre championnat à nous recommence vendredi contre Le Mans. Ensuite, ce sera un déplacement très important à Chalon-sur-Saône, où l’on vit très, très mal cette lanterne rouge. »

Le climat est-il aussi pesant à l’ESSM que là-bas ?

« Non, ça n’a rien à voir. Nous, on sait de où l’on vient et qui on est. Les gens ont tendance à vite oublier et balaient tout ce que l’on a fait depuis des années à cause de notre mauvais départ. On ne fait pas tout bien, mais nous sommes à fond derrière notre staff et notre équipe. Il n’y a pas de querelles intestines dans le club. On essaye de donner les moyens à Eric et au staff de faire du bon boulot. On ne peut pas parler de nos résultats sans faire référence aux absences de Benoît (Mangin) et Jo (Tabu). Avec eux, on aurait sans-doute une victoire en plus et on serait au même niveau que Limoges, Orléans ou Pau. Il faut rester positif. »

Notre salut passera par des gros matchs au Chaudron

D’où l’importance capitale du match contre Le Mans…

« Bien sûr, on sait bien que notre salut passera par des gros matchs au Chaudron. C’est un plus très important. C’est pour cela que j’appelle tous nos fans à nous soutenir dès le départ. Sans eux, l’ESSM ne peut pas s’en sortir. C’est en équipe : — joueurs, staff, dirigeants et public soudé – qu’on s’en sortira. »
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