Ils ne sont pas nombreux ceux qui auraient mis leur solde sur la table quant à une 6e place du Cholet Basket après vingt journée de championnat, et douze victoires pour huit défaites. C’est pourtant bien le cas. Sous la coupe du vieux briscard Erman Kunter, qui avait déjà passé sept ans dans les Mauges (plus trois au Mans), les Choletais mènent donc super bien leur barque depuis l’entame. Un bon recrutement, une mayonnaise qui a vite pris. La bande à Kunter s’est cassé les dents sur les gros (Dijon, Monaco et Villeurbanne, dimanche dernier) mais sans prendre une doudoune. C’est donc du costaud, avec un axe Stockton – Horton qui tient super bien la baraque. Cholet, c’est aussi Jonathan Arledge ou encore Aboudlaye NDoye, qui jouent beaucoup. Peter Jok, qui avait brillé au Chaudron la saison dernière, ne donne pas sa part aux autres. Il met des points cueille des rebonds. Bref, il éclate. Et s’éclate.
Que vont faire nos « petits » Portelois, à la recherche de ce succès qui ferait tellement bien dans les têtes ? L’arrivée de Christian Monschau a rebattu les cartes. Va-t-elle « rebattre » les joueurs ? Les amener à faire preuve de plus de constance ? L’électrochoc peut jouer.
Avant d’aller au Mans et de recevoir le voisin gravelinois (le lundi 10 férvrier), il est clair que l’ESSM doit abattre ce soir ce qui constitue LA carte capitale dans cette course au maintien que le dirigeants n’ont pas voulu enterrer en faisant appel à Christian (Monschau).
PHILIPPE CADART