Dans son édition de ce « D Day », le fameux mercredi 27 mai que tout le peuple vert attendait depuis de très, très longues semaines, le quotidien l’Equipe avait titré « Les masques vont tomber ». Au pays du carnaval, vous imaginez toute la symbolique. Tomber les masques, dans les esprits les plus pessimistes, voire noirs, ça pouvait laisser supposer que tomber le masque équivaudrait à planter un coup de poignard mortel dans les flancs de ces petits Gaulois qui, tout là-haut, résistent depuis trois ans et qui semblaient avoir perdu de leur cervoise magique avant que le sieur Covid-19 ne vienne tout figer.
L’Equipe émettait plusieurs hypothèses, dont celle, dite médiane, qui consistait à maintenir la Jeep à 18 clubs, mais avec une montée et une descente. Ce qui coupait, de facto, la tête des Stellistes.
La première hypothèse, qui avait la meilleure cote de l’Equipe, ex aequo avec la Jeep à 20, c’était la saison blanche. C’est donc cette dernière qui a été retenue.
Illico, la nouvelle s’est répandue sur la toile. Pour les Stellistes, l’issue est donc idyllique, même si, bien entendu, chacun sait que la prochaine saison qui s’annonce sera compliquée dans le contexte ô combien délicat et hyper flou qui va entourer le sport professionnel en général.
Quand pourra-t-on rejouer ? Quand le Chaudron pourra-t-il accueillir son merveilleux public ? Avec quel coach à la barre ? Avec quels joueurs ?
Pour l’heure, savourons simplement. Modestement. Il sera bien temps de se creuser les méninges pour trouver les bonnes solutions, les bons guerriers, afin de ne pas revivre une saison aussi anxiogène.
Alleluia, donc, ce qui veut dire l’allégresse des fidèles. Tout est dit…
Philippe Cadart