Analysée à froid, la défaite contre Dijon laisse encore plus de regrets. Parce qu’à bien y regarder, même avec un grand Hoslton dans le money time, c’était une JDA prenable, chose qui n’arrivera pas forcément souvent au fil de l’avancement de la saison. Bien sûr, on pourra toujours regretter amèrement que les arbitres aient été les seuls à ne pas voir pas le marcher flagrant de Chassang qui permet à Holston d’enchaîner avec un panier létal dans la foulée. Mais ce serait réducteur de ne retenir que cela au regard des trois ballons perdus par les Portelois tout aussi assassins. Coach Eric ne s’y est d’ailleurs pas trompé, lui qui a davantage insisté sur les balles perdues que sur ce grossier oubli, de même que sur l’absence très regrettable de certains joueurs dans ce moment capital.
Le coach n’a pas aimé. Et l’a fait savoir : « Ceux qui reproduiront ce genre de comportement en Coupe de France seront vite renvoyés sur le banc. La Coupe est une compétition que j’aime. Nous avons besoin de jouer, de jouer encore. Il faut donc profiter de ce match pour emmagasiner du vécu. C’est ce qui nous manque le plus. »
Voilà qui a le mérite d’être clair. Et Rennes dans tout cela ? Qualifiée en NM1 grâce aux rétrogradations administratives de Feurs et de la Charité, l’URB a attaqué doucement sa saison : deux défaites et une victoire au forceps contre Rueil. Le meilleur joueur du moment c’est Youri Morose qui tourne à 15 points de moyenne et six rebonds. A noter que l’UBR a reçu le renfort de Bryan Pamba, qui était venu s’entraîner avec l’ESSM mais qui n’avait pas été retenu. Autre recrue notoire : Maël Lebrun qui s’est perdu en route à cause de blessures à répétition alors qu’il était l’un des vrais espoirs du basket français. Il jouait à Lille depuis trois saisons.
UNION RENNES BASKET – ESSM LE PORTEL, ce lundi à 20 heures salle Colette Besson.
Philippe Cadart