Dans sa publication précédente, le Captain titrait son « Carnet de bord » en faisant référence à l’étape de montagne que représentait la réception de la JDA Dijon. Un face à face qui, malgré des insuffisances, se soldait par « une défaite encourageante ».
Lundi, petite étape de plaine avec le 32ème de finale à Rennes, équipe de N1 … et au bout « une victoire inquiétante ». Malmenés, en particulier lors d’un premier ¼ où les joueurs avaient laissés les baskets dans les cale-pieds, nos verts et blancs ont dû leur salut à la percussion et à l’énergie de Mehdi (Ngouama) et surtout à une intensité défensive salutaire au regard d’un rendement offensif famélique.
Malgré la défaite face à Dijon, l’état d’esprit était prometteur ; le schéma fut donc inverse à Rennes. Excès de suffisance ?, décompression (légitime) après le match de samedi ?, retard de préparation ?, manque d’expérience collective ?, manque de talent offensif ?… Très certainement un peu de tout ça mon Captain. Certes, un match de Coupe de France chez une N1 n’est que rarement une promenade de santé mais, au-delà du résultat, c’est le visage affiché à Rennes, en particulier lors de la première mi-temps, qui fut déplaisant !
Sevrés physiquement de basket depuis plusieurs mois, nous, supporters, sommes aussi sevrés d’un basket fait d’engagement et d’esprit de combat. Un état de manque qui s’explique d’autant que nous avons été biberonnés lors de nos deux premières années en Jeep Elite à ce basket total. Mais, depuis, cet état d’esprit est collectivement défaillant voire absent. Or, l’exigence est bien là pour les supporters que nous-sommes : on veut retrouver des « warriors » ! L’intensité défensive affichée à Rennes en seconde mi-temps est rassurante sur ce point mais il va falloir absolument parvenir à installer cette effervescence et cet engagement sur le parquet durant 40 mn !
Le secteur offensif, quant à lui, est non seulement bien moins rassurant mais, au-delà, il est même inquiétant! C’est visiblement surtout dans ce secteur que le retard de préparation pèse (à l’image du nombre de pertes de balle). Dallo a été, face à Dijon, le grand arbre qui a caché une forêt de maladresses offensives (21 balles perdues, un petit 65% de réussite aux LF et seuls deux joueurs à plus de 10 points contre cinq dans le camp d’en face qui avoisinent ou dépassent cette barre de points à deux chiffres).
Un scoring et une adresse qui démontrent la présence indispensable de Michael Umeh. Charles Noé (Abouo) est une excellente surprise mais il n’a pas le profil scoreur de Michael (sur le sujet, quand ce dernier reviendra, espérons que nous garderons Charles Noé qui est totalement dans l’esprit d’implication que nous attendons).
Nous serons donc derrière nos écrans ce samedi pour soutenir nos joueurs. A eux de tout donner durant 40 mn au Palio de Boulazac, pour transformer victoire inquiétante et autre défaite encourageante en victoire prometteuse.
Captain Achab