Le haut niveau, vu, revu et sans cesse corrigé par coach Eric

« On joue comme on s’entraîne »… C’est une expression qui revient en sport et il faut bien l’avouer, elle ne manque pas de pertinence. Il suffit de suivre les entraînements de l’ESSM pour en capter toute la subtilité. La véracité, aussi.
Une seule séance au menu en ce jour des enfants car le Chaudron est indisponible l’après-midi. Une séance copieuse à négocier le plus sérieusement possible après l’épisode, compliqué mais sans dommages, de la qualification en Coupe de France à Rennes. Coach Eric, perfectionniste dans l’âme, dirige la séance en compagnie de Jacky (Périgois), son fidèle lieutenant et Mike (Happio). Le groupe bosse le pressing sur remise en touche adverse, avec prise à deux devant, puis le jeu classique attaque-défense.

Le rôle des uns et des autres est clairement défini. Mais, forcément, dès que ça n’est pas au goût du boss, quand la psychologie et la compréhension prônées sont défaillantes, il y a explication de texte. Points sur les I. Barres sur les T, façon coach Eric. Pour les jeunes comme pour les moins jeunes, les cadres comme les moins cadres, les Français comme les US. Une dérive de ce début de saison agace plus spécialement le coach : les pertes de balles. Et on retrouve, de fait, les mêmes erreurs qui ont coûté très cher contre Dijon dans le money time ou celles qui ont fait cruellement désordre à Rennes dans l’entame. Le jeu s’arrête. Ca clashe « Les gars, on ne peut pas prétendre au haut niveau en perdant autant de balles grossières. Ce n’est pas possible. Il faut être plus intelligent. Dans l’intensité, ça va, mais ces passes, non, c’est inadmissible. Ca fait des points en moins et ça donne des munitions directes à l’adversaire. »

A l’autre bout du terrain, Jacky bout. Séance terminée, il confie : « Il y a du boulot, c’est clair. On ne peut pas se permettre de perdre autant de balles faciles. On a des échéances très importantes qui arrivent contre des équipes de notre partie de classement. Il faut gommer tout cela au plus vite. Heureusement qu’on ne peut que s’améliorer… »
12h30. Fin de séance. Débriefing rapide au centre. Coach Eric rappelle les uns et les autres à leur condition de joueur de haut niveau : « Dans l’intensité, c’est une bonne séance, mais il y a beaucoup trop de déchets, d’oublis sur le pressing. L’exigence est permanente. »
Sur le côté, grand sourire aux lèvres, Wesley Gordon fait des tours de terrain. Le poste 5 va beaucoup mieux. Idem à l’endroit de Michael Umeh, lui-aussi souriant et très heureux de dire qu’il va bien mieux aussi. Ses shoots primés manquent vraiment en de début de saison. Les deux reprendront bientôt l’entraînement collectif. Affaire (s) à suivre…

Les résultats des tests PCR sont revenus ce mardi pour le déplacement à Boulazac : tout le groupe –joueurs, staff, intendants- est négatif.

Philippe Cadart

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